UFC-Que Choisir de Caen

Réduflation : nouvelles règles au 1er juillet 2024

Connaissez vous la réduflation  ? Petit tour de passe passe consistant à réduire la quantité de produit subrepticement à l’insu du consommateur qui, s’il ne prend pas le temps de bien lire l’étiquette, se fera gruger de quelques grammes de produit sauf que le prix lui n’a pas été réduit en proportion du produit.

Par exemple cela revient à faire croire au consommateur qu’il achète un kilo de sucre alors que dans l’emballage le sucre n’apparait qu’à raison de 75% ou encore diminuer la quantité de chocolat dans une tablette 180g au lieu de 200g auparavant. Si l’on y prend pas garde on ne s’en rend pas compte car le paquet lui, semble identique au conditionnement habituel.    voir l’article sur ce sujet de notre bulletin info numéro 182 mars 2023 page 4

Ce qui va changer

À compter du 1er juillet 2024, l’information des consommateurs sur la réduflation, ou l’augmentation des prix des produits dont la quantité a diminué, sera obligatoire. Un arrêté ministériel vient encadrer cette pratique. Présentation.

Par un arrêté publié au Journal officiel du 4 mai, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, et Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation, ont décidé de rendre obligatoire l’information des consommateurs relative à l’évolution à la hausse des prix des produits ayant subi une baisse de quantité. Cette disposition entrera en vigueur le 1er juillet 2024. lire la suite de l’article

13 mai 2024

Locations saisonnières dans une copropriété

Location saisonnière dans un appartement en copropriété : Bien qu’avantageuse pour le propriétaire et le touriste, la location de courte durée dans une copropriété peut engendrer quelques problèmes types :  (bruits, dégradation du bien ou des parties communes, etc…). Ce qui peut provoquer des plaintes d’autres résidents lors de nuisances liées aux locataires saisonniers type Airbnb.

Suite à une plainte de l’un des résidents lors d’une affaire de location saisonnières en janvier 2024, la justice a donné raison au copropriétaire loueur considérant que la location de courte durée n’est pas une activité commerciale et serait donc compatible avec les clauses d’habitation bourgeoise des règlements de copropriété.

Cependant les règlements de copropriété peuvent prévoir une clause interdisant ce genre d’activité, mais en dehors de cette clause restrictive, la location ne devra pas nuire à la tranquillité des autres copropriétaires  selon la loi du 10 juillet 1965.


Loi 65-557 du 10 juillet 1965   –    Chaque copropriétaire dispose des parties privatives comprises dans son lot ; il use et jouit librement des parties privatives et des parties communes sous la condition de ne porter atteinte ni aux droits des autres copropriétaires ni à la destination de l’immeuble.


Dans un arrêt du 24 janvier 2024 la Cour de cassation vient de confirmer que les locations saisonnières ne constituent pas des activités commerciales. Et sont par conséquent compatibles avec le règlement de copropriété.

Alors que les locations saisonnières sont dans le collimateur d’un certain nombre de villes et qu’une proposition de loi « pour remédier aux déséquilibres du marché locatif dans les zones tendues » a été déposée devant le parlement, une décision de la Cour de cassation redonne un peu d’air aux adeptes des locations de type Airbnb. Saisie par le copropriétaire d’un immeuble situé dans une station de ski, la Cour de cassation a jugé, dans un arrêt du 25 janvier 2024, que l’activité de location en meublé de courte durée n’est pas une activité commerciale si certaines conditions sont remplies. Elle serait donc, à ce titre, compatible avec les clauses « d’habitation bourgeoise » des règlements de copropriété. lire la totalité de l’article

2 mai 2024