Diagnostics de performance énergétique
Du grand n’importe quoi, encore et toujours
5 ans après sa dernière enquête sur le sujet, et un an après qu’il a été réformé, l’UFC-Que Choisir publie les résultats d’une nouvelle enquête accablante sur la qualité des diagnostics de performance énergétique (DPE) des logements. Alors que la pertinence du DPE est plus que jamais indispensable compte tenu des conséquences d’une qualification du logement en tant que passoire thermique, l’UFC-Que Choisir, sur la base de l’analyse de 34 diagnostics réalisés dans 7 maisons situées dans différentes régions de France (1), demande au Gouvernement de revoir de fond en comble le processus de certification des professionnels du diagnostic, et que l’opposabilité du DPE soit étendue aux recommandations en matière de travaux à mener. Suite de l’article
Rénovation énergétique : 4 conseils pour éviter les arnaques
source : Les conseils du ministère économie.gouv
Foire de Caen : Attention au droit de rétractation
Petit rappel
Les achats à la foire sont fermes et définitifs.
Il n’y a pas de droit de rétractation sauf pour les ventes à crédit.
consulter notre guide édition 2020 et nos conseils pour les achats sur les foires et salons
Assurance emprunteur
Avec la résiliation à tout moment, les économies c’est maintenant
L’UFC-Que Choisir de CAEN accompagne les consommateurs pour les aider à libérer plusieurs milliers d’euros d’économies !
Après plus de 15 ans de combats politiques, et alors que l’inflation frappe durement le budget des ménages, l’UFC-Que Choisir de Caen se félicite de l’entrée en vigueur ce 1er septembre de la mesure pour laquelle elle a lutté : la résiliation à tout moment de l’assurance emprunteur[1]. Consciente que les gains de pouvoir d’achat rendus possibles ne se concrétiseront que si les consommateurs sont en mesure d’y voir clair sur ce marché nébuleux, l’association propose le comparateur « assurance emprunteur » gratuit et le service d’aide au changement de contrat, proposés par la SAS Que Choisir, immatriculé à l’ORIAS.
La résiliation à tout moment doit briser la rente bancaire de l’assurance emprunteur
Les emprunteurs dépensent chaque année 7 milliards d’euros de cotisations d’assurance pour leur prêt immobilier. Généralement imposée par la banque, cette garantie prend en charge tout ou partie des mensualités du prêt en cas de sinistre (décès, incapacité, invalidité, etc.).
L’assurance emprunteur constitue surtout un produit très lucratif pour les professionnels. Sur 100 euros de primes versées par les assurés, seulement 32 euros leur sont reversés en indemnisation. Cette marge de 68 % est plus de deux fois supérieure à celles pratiquées en assurances habitation et automobile[2].
Alors que les mesures prises précédemment n’ont pas pu remettre en cause la domination bancaire sur ce marché, la Loi Lemoine, elle, doit changer la donne. Elle permet désormais aux emprunteurs de résilier à tout moment leur contrat bancaire pour lui substituer un contrat alternatif moins cher, et sanctionne de façon dissuasive les banques qui tenteraient de les en empêcher. L’effectivité des économies dépend donc désormais en grande partie des consommateurs qui doivent faire jouer la concurrence.
Des milliers d’euros à économiser en activant la concurrence !
Alors que l’inflation rogne le budget des consommateurs, les emprunteurs ont plus que jamais intérêt à changer d’assurance emprunteur et la substituer par un contrat alternatif. Pour un crédit standard[3], l’assurance représente un tiers du coût total du crédit (21 000 euros contre 60 000 euros) pour un couple âgé de 40 ans[4] et une réserve d’économies considérables[5].
En activant la concurrence pour un prêt en cours de remboursement depuis 5 ans, par exemple, ce ménage peut économiser plus de 11 000 euros jusqu’à l’échéance du crédit. Dans le détail, les gains varient de plus de 800 euros pour un ménage fumeur de 50 ans à environ 11 500 euros pour un couple non-fumeur de 30 ans.
En cas de changement d’assurance dès la souscription du crédit, les économies sont encore plus importantes. Les gains peuvent atteindre jusqu’à 15 000 euros pour un ménage d’emprunteurs de 40 ans, par exemple.
Déterminée à ce que l’avancée législative que constitue le libre choix de l’assurance emprunteur permette aux consommateurs de réaliser effectivement des gains de pouvoir d’achat, l’UFC-Que Choisir de Caen propose un comparateur indépendant gratuit pour évaluer les offres disponibles et trouver le contrat le plus adapté au meilleur prix ainsi qu’un service d’aide au changement[6] sont mis à leur disposition par la SAS Que Choisir, immatriculée à l’ORIAS comme mandataire d’intermédiaire d’assurance[7].
Enfin, un dossier permettant de décrypter ce marché opaque est mis en ligne sur le site fédéral de l’UFC-Que Choisir https://www.quechoisir.org/
[1] Loi n° 2022-270 du 28 février 2022 pour un accès plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l’assurance emprunteur.
[2] Estimations à partir des données issues de la Conférence de l’ACPR, 23 novembre 2018.
[3] Prêt de 250 000 euros au taux de 1,5 % sur 20 ans.
[4] Coût moyen estimé pour une quotité totale de 100 % d’après le comparateur de la SAS Que Choisir.
[5] Excepté pour certains profils spécifiques, notamment les séniors fumeurs qui ont tout intérêt à conserver l’assurance groupe bancaire.
[6] Ce service est proposé par un courtier. En cas de changement de contrat, le courtier reversera au nom de l’internaute un montant forfaitaire de 90 euros à la SAS Que Choisir afin, notamment, de couvrir les frais d’organisation du service de comparaison qui est accessible gratuitement à tous.
[7] La SAS Que Choisir est immatriculée à l’ORIAS en qualité de mandataire d’intermédiaire en assurance sous le no 16000685.