Enquête : Notre alimentation en confinement
L’INRAE a lancé une étude sur les modifications de notre alimentation occasionnées par la crise du COVID 19. Notre association souhaite participer à cette étude en diffusant le questionnaire qui servira de base à la suite de la recherche.
Les réponses à cette enquête demande un peu de temps (dix à quinze minutes) mais invite à se poser de bonnes questions sur nos pratiques alimentaires.
Répondre au questionnaire : https://inrae.limequery.com/531416?lang=fr
L’équipe de recherche de l’INRAE présente son enquête ainsi:
La crise du Covid‐10 et la période de confinement qui l’accompagne placent chacun d’entre nous dans une situation inédite. Elle nous affecte dans de multiples composantes de nos vies, le travail, la mobilité, les relations sociales. Elle nous conduit à adapter nos comportements quotidiens.
Ces changements seront‐ils temporaires ou persisteront ils au‐delà de la période de confinement ?
Dans le domaine de l’alimentation la modification des circuits d’approvisionnement, le confinement à domicile, ou les risques sanitaires peuvent conduire à modifier nos modes de consommation, nos choix et nos pratiques alimentaires.
L’objectif de l’enquête est de révéler ces changements et d’apprécier dans quelle mesure ils pourraient persister au‐delà de la période de confinement.
La première partie de l’enquête porte – selon les caractéristiques sociodémographiques des ménages, leurs lieux de vie et leurs régions de localisation – sur les modifications effectuées depuis le début du confinement en matière d’achats et de consommation alimentaires (circuits d’approvisionnement, types d’aliments).
Un point particulier considère la participation aux activités culinaires et la préparation des repas. Il s’agit de savoir dans quelle mesure la modification du temps passé à domicile affecte la nature des activités et le niveau de participation des différents membres du ménage dans la
réalisation des tâches domestiques associées à l’alimentation.
La deuxième partie de l’enquête porte sur la gestion des risques sanitaires en lien avec l’alimentation.
Même si le vecteur principal du Covid‐19 n’est pas alimentaire, la crise peut conduire à porter attention aux gestes de protection vis‐à‐vis de tout risque potentiel de transmission du virus. Cette dimension sanitaire rejaillit‐elle, et si oui comment, sur la façon dont les individus gèrent les risques à domicile : choix des produits, lavage et stockage des aliments, ou types de cuisson ?
La troisième partie de l’enquête vise à identifier dans quelle mesure la crise et le confinement modifient la vision que les individus ont de l’alimentation à plus long terme. On cherche à savoir d’une part s’ils associent ou non cette crise à d’autres événements globaux qui pourraient affecter durablement le domaine de l’alimentation (le changement climatique, par exemple) ; on cherche à cerner d’autre part les voies d’actions collectives qui paraissent devoir être suivies en priorité afin de répondre aux enjeux futurs de l’alimentation.
L’enquête est diffusée sur internet via divers réseaux sociaux. Ce type de diffusion ne garantit pas un échantillon de répondants statistiquement représentatif de la population française. Pour tenir compte des biais de recrutement, les méthodes conventionnelles de redressement statistique seront utilisées pour le traitement des données. Les résultats seront rendus publics.
Nous vous remercions par avance de donner quelques minutes de votre temps pour répondre à ce questionnaire.
Voyages : Vous avez souhaité annuler votre voyage en raison du covid19
Annulations liées au Covid -19 : L’UFC-Que Choisir accompagne les consommateurs
Communiqué du 25 mars 2020
Après avoir œuvré pour préserver le droit au remboursement des consommateurs face aux annulations massives liées à la crise du Cov 19, tout en proposant des alternatives crédibles pour minorer l’impact économique sur les secteurs concernés, l’UFC-Que Choisir se félicite de l’adoption d’une ordonnance équilibrée s’agissant des droits des consommateurs relatifs aux locations de voiture, hôtels, événements, et voyages annulés. Face aux assertions fallacieuses de certains professionnels sur les droits de leurs clients, l’association publie une foire aux questions et un outil gratuit permettant à chacun de connaître pleinement ses droits avec le nouveau régime dérogatoire et de les faire valoir.
Le droit au remboursement n’est pas supprimé… mais éventuellement différé :
Alors que de nombreux témoignages de consommateurs font état de professionnels qui, après annulation, ne proposent qu’un simple report, ou un avoir dans des délais restreints, affirmant que le remboursement n’est plus possible, l’ordonnance vient clairement apporter un démenti à cette dissimulation des droits des consommateurs.
Pour les annulations intervenues entre le 1er mars et le 15 septembre 2020, les professionnels peuvent, en lieu et place du remboursement, proposer (dans les 3 mois suivant l’annulation) un report pour une prestation identique ou équivalente, et en cas de refus du consommateur, celui-ci bénéficie alors d’un avoir, fractionnable pour une plusieurs prestations chez le même professionnel, valable 18 mois… A l’issue de cette période, en cas de non utilisation totale ou partielle de l’avoir, le professionnel DOIT rembourser les consommateurs.
Soucieuse de garantir une information loyale et exhaustive des consommateurs sur leurs droits, l’association met à leur disposition :
- Une foire aux questions sur le régime dérogatoire lié à l’ordonnance adoptée ce jour
- Un outil gratuit pour connaître les droits au vu de chaque situation
- Un formulaire pour être alerté de la fin de validité de l’avoir et s’assurer de son remboursement
- Un forum leur permettant de partager leur expérience et nous faire remonter les difficultés constatées
L’UFC-Que Choisir sera très attentive à la bonne exécution de l’ordonnance par l’ensemble des professionnels concernés. L’association appelle également les pouvoirs publics à communiquer sur l’intégralité du dispositif afin d’assurer aux consommateurs une information complète et loyale sur leurs droits, et la DGCCRF à diligenter des contrôles pour s’assurer du total respect des droits des consommateurs.