UFC-Que Choisir de Caen

Indexia ex SFAM : UFC à vos côtés

INDEXIA (ex-SFAM)

L’UFC-Que Choisir à vos côtés dans le procès à venir

Après avoir lancé l’alerte, dès 2018, en déposant plainte contre la société SFAM pour pratiques commerciales trompeuses, l’UFC-Que Choisir, face à la résurgence de pratiques similaires, se constitue partie civile dans le nouveau procès à venir devant le Tribunal correctionnel de Paris et accompagne dès aujourd’hui les consommateurs victimes dans leurs démarches. lire la suite et mode d’emploi à l’usage des victimes

19 avril 2022

Pesticides à risques, 50% de fruits et légumes contaminés le temps n’est plus au laxisme..

L’UFC-Que Choisir rend publique aujourd’hui une analyse critique des 14 000 contrôles sanitaires officiels sur les aliments vendus en France qui révèle que plus de la moitié des fruits et légumes de l’agriculture intensive testés sont contaminés par des pesticides suspectés d’être cancérogènes, toxiques pour la reproduction ou l’ADN ou perturbateurs endocriniens. Sur la base de ce constat inquiétant, et alors que la FNSEA et le Ministre de l’agriculture, instrumentalisant les conséquences de la guerre en Ukraine, demandent de façon irresponsable un abandon des propositions européennes pour renforcer le cadre réglementaire sur les pesticides, l’Association saisit les autorités, dont l’ANSES, pour obtenir des procédures plus strictes d’autorisation des pesticides.

La majorité des produits issus de l’agriculture intensive contaminée et jusqu’à 92 % pour les cerises

L’UFC-Que Choisir a épluché les analyses officielles de 14 000 échantillons de produits bio et conventionnels (1) et a trouvé parmi les pesticides détectés pas moins de 150 substances suspectées d’être cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques ou perturbateurs endocriniens (2).

Le bilan est particulièrement inquiétant : pour les fruits et légumes de l’agriculture intensive, on révèle la présence d’un de ces pesticides à risque dans plus de la moitié (51 %) des contrôles et d’au moins deux pesticides à risques pour 30 % des contrôles. Loin de ne concerner que des traces infinitésimales non quantifiables, dans près d’un cas sur deux (43 %), les autorités ont été en capacité de mesurer les doses de ces substances.

Infographie pesticides

On retrouve par exemple dans plus d’un quart des pomélos analysés (27,4 %), du pyriproxyfène, fortement suspecté d’être un perturbateur endocrinien et d’avoir contribué à des malformations de la tête et du cerveau observées au Brésil. Parmi les aliments les plus contaminés, on trouve les pommes (80 % des échantillons) où l’on détecte fréquemment du fludioxonil (48 % des échantillons), un fongicide suspecté d’être un perturbateur endocrinien, ou encore la quasi-totalité des cerises (92 % des échantillons) notamment contaminées en phosmet (47 % des échantillons), un insecticide suspecté par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (Aesa) d’être toxique pour la fonction reproductrice.

Le bio, meilleur moyen d’éviter les pesticides pour les consommateurs les plus sensibles

À l’inverse, l’étude de l’UFC-Que Choisir montre que les aliments bio sont beaucoup moins contaminés notamment en raison de l’interdiction des pesticides de synthèse pour ce mode de production. Par rapport à leurs équivalents de l’agriculture intensive, on relève pratiquement six fois moins d’échantillons de tomates bio contaminées par des pesticides à risques (1 échantillon sur 10 en bio contre près de 6 sur 10 en conventionnel), sept fois moins pour les haricots verts bio et huit fois moins pour les pommes.

Dans les rares cas, où le bio est contaminé, les teneurs relevées en pesticides à risque sont également beaucoup plus faibles qu’en conventionnel. Elles ne sont quantifiables que pour 8 % des échantillons, dans tous les autres cas les substances étant généralement absentes ou présentes à l’état de traces non quantifiables. Conformément aux recommandations du Programme National Nutrition Santé (PNNS) du Ministère de la Santé, les produits de l’agriculture biologique constituent donc un recours pour les consommateurs, notamment les plus sensibles aux effets de ces molécules : femmes enceintes, enfants et adolescents. Mais il n’est pas admissible de devoir obliger les consommateurs à se reporter sur une offre plus chère, alors que ces constats globaux inquiétants sont le résultat d’un cadre réglementaire particulièrement laxiste.

Des procédures de contrôle biaisées et obsolètes

Alors que les bilans des contrôles sanitaires sur les produits alimentaires donnent régulièrement lieu à des satisfécits officiels, l’analyse critique de l’UFC-Que Choisir démontre que la réglementation actuelle en matière de pesticides ne permet pas de garantir l’absence de risque dans les aliments. En effet, ces contrôles tiennent essentiellement compte des limites maximales de résidus autorisées (LMR) par la réglementation. Mais les substances susceptibles d’être cancérogènes, toxiques pour les fonctions reproductrices ou les perturbateurs endocriniens, pourraient être nocives pour la santé même à très faibles doses. La conformité aux LMR est donc une notion obsolète qui n’offre pas de protection suffisante pour ces substances dont aucune trace ne devrait être tolérée, d’autant plus que leur action peut être accrue lorsqu’elles sont présentes en mélange (effet cocktail).

Les procédures d’autorisation des pesticides se révèlent également particulièrement biaisées. Bien que les études indépendantes s’accumulent pour alerter sur la dangerosité de certains pesticides, les agences sanitaires continuent de les autoriser sur la seule base des études transmises par les fabricants. Plus consternant encore, elles attendent généralement la fin des périodes d’autorisation pour procéder aux réévaluations. Ainsi le pyriproxyfène, évoqué plus haut, ne sera réexaminé qu’en 2035 ! lire la totalité de l’article UFC que choisir

L’UFC-Que Choisir met à la disposition de tous les résultats complets de son analyse en libre consultation.

 

 

18 avril 2022

Scandale alimentaire : danger chez Nestlé Buitoni …..

A l’heure où notre association ufc que choisir milite pour la qualité des produits et une meilleure alimentation, les industriels n’hésitent plus à vendre des produits préparés, fabriqués sans les règles élémentaires d’hygiène et, qu’ils ne mangeraient pas eux-mêmes. La marque Nestlé tant aimée des bébés se serait-elle convertie dans la vente de produits toxiques pour les enfants ?… FB

Et encore un scandale alimentaire de plus… Alors que depuis début janvier, ont été dénombrés, outre les terribles décès de deux enfants, pas moins de 41 cas confirmés de syndrome hémolytique et urémique (SHU) similaires, c’est seulement maintenant, soit quatre mois après les premiers signalements, que les pratiques déplorables en matière d’hygiène du fabricant Nestlé semblent se confirmer, deux inspections officielles ayant récemment mis en évidence un niveau dégradé d’hygiène alimentaire dans l’usine.  Lire la suite

8 avril 2022

démarchage assurance mieux encadré au 1er avril 22

Accord de l’interlocuteur demandé dès le début de l’appel ; délai de 24 heures avant la signature, obligatoirement manuscrite ou électronique, du contrat ; conservation de l’enregistrement des appels pour preuve et sanction alourdie. Une série de mesures renforce la réglementation du démarchage et de la vente par téléphone de contrats d’assurance, à compter du 1er avril 2022.

Avec l’objectif de protéger le consommateur contre les abus, les assureurs et intermédiaires d’assurance (courtiers, agents généraux d’assurances, mandataires d’assurances ou mandataires d’intermédiaires d’assurance) qui démarchent des clients potentiels et vendent des contrats par téléphone devront respecter de nouvelles obligations, qui s’appliqueront à partir du 1er avril 2022.

Les assureurs et distributeurs de contrats d’assurance devront :

  • demander l’accord explicite du client potentiel dès le début de la discussion, et mettre fin à l’appel si l’interlocuteur déclare son opposition. Dans ce cas, le courtier ne devra plus le rappeler ;
  • vérifier que, si la personne appelée est déjà couverte par un contrat identique à l’objet du démarchage, ce contrat peut-être résilié en cas de souscription de celui qui lui est proposé ;
  • envoyer tous les documents afférents au contrat avant de le conclure, et vérifier leur bonne réception ;
  • attendre 24 heures avant la signature du contrat.  Lire tout l’article

 

voir aussi réseau anti-arnaques

2 avril 2022

Achetez et mangez selon la saison

Aujourd’hui on peut trouver des produits frais sur les étals toute l’année et, on a tendance à oublier les saisons.

Cependant on est souvent déçu par le prix et le goût.

PRODUITS DE LA MER

Certains poissons tels les harengs se pêchent en abondance toute l’année, mais d’autres se font plus rares certains mois.

Respecter la saison pendant laquelle on peut consommer le poisson, c’est respecter les périodes de reproduction et avoir un meilleur coût d’achat.

En tenant compte du tableau des saisonnalités, vous pourrez éviter d’acheter certaines espèces pendant les périodes où ils sont fragilisés (reproduction, ponte, jeunesse du poisson) et aurez un produit de qualité gustative optimale.

Pour afficher le tableau des poissons, cliquer sur l’image THON BLEU

FRUITS  & LÉGUMES

Certains fruits et légumes vendus pendant une courte période (cerise, pêche, fraise) peuvent être chers en début de saison. En attendant un peu, ils seront vendus un peu moins chers.

Les produits cultivés hors saison proviennent bien souvent de pays lointains. Cela engendre des prix élevés dus au transport. La pollution générée par les milliers de kilomètres parcourus augmente l’effet de serre. Quant aux fruits cueillis verts, ils atteignent rarement un bon degré de maturité.

En changeant nos comportements d’achat, nous pouvons réduire notre impact sur l’environnement, et améliorer la qualité gustative des fruits et légumes que nous consommons.

Redécouvrons les produits locaux en tenant compte des saisons.

Consulter les calendriers recréés à partir de la plaquette éditée par U F C du Nord Pas de Calais

Pour afficher le tableau des fruits cliquer sur l’image          FRUITS VARIES 2

Pour afficher le tableau des légumes, cliquer sur l’image    legumes VARIES

 

1 avril 2022